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Visite du musé de la cloche de Tellin

-  Accueil café dès 9 heure - rdv place du Chat-Botté

*Départ, en car, à 9 h 30, à destination de Tellin pour le Musée de la cloche.

11 h : Visite du musée de la cloche et de l'ancienne fonderie.

"À travers la thématique du temps, l’asbl Tellin-Fonderie a pour objectif de vous présenter les différentes étapes de la fabrication d’une cloche. Au cœur de l’ancienne fonderie Causard-Slégers, vous aurez l’occasion d’admirer des moules en terre servant à la fabrication des cloches ainsi que de remarquables horloges d’église.

 

Les sonorités de notre carillon accompagneront petits et grands pour une plongée dans les temps ancestraux des fondeurs de cloche, tandis que vous découvrirez en quoi poils de vache et crottin de cheval devenaient indispensables à ces artisans."

13 h : repas surprise et une boisson offerte par participant.

13 h 45 : ateliers cloche, en compagnie de Stéphanie (philocité).

Pour les plus grands : nous nous poserons la question de quand et pourquoi le carillon va t'il sonner. Le résultat de cet atelier sera communiqué à Pavel Tchikov pour qu'il puisse réaliser des compositions en accord avec les moments et événements choisis. 

Pour les plus petits : 

-un atelier technique de moulage en cire est proposé, les enfants repartent avec leur moulage. Observation et échanges autour de la réalistion des cloches (d'où vient la cire (découverte du monde des abeilles,...)

- un atelier dessin est proposé autour des décors des cloches :

- Quels décors trouve-t-on sur les cloches ? Pourquoi ?

- Quelles inscriptions trouve-t-on sur les cloches ? Pourquoi ?

Il s'agit de réaliser de nouvelles propositions de décors pour les nouvelles cloches du projet carillon.

Retour prévu à 17 h (place duu Chat-Botté).

Tout est gratuit, mais l'inscription est obligatoire !

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Inscription

"L'histoire de Tellin, village entre Lesse et Lhomme, est étroitement liée à l'art campanaire.

 

La cloche existe depuis l'Antiquité. Les Chinois en fabriquaient déjà deux mille ans avant notre ère. Les premiers Chrétiens en firent un symbole d'appel, de ralliement et de communication. Selon la tradition, saint Paulin (353-431), évêque de Nole (Italie, Campanie), introduisit l'usage des cloches dans l'Église.

 

Les cloches furent d'abord fondues sur place, à proximité des églises et monastères, par des fondeurs itinérants appelés saintiers à cause des effigies de saints qui décoraient leurs cloches. En effet, les moyens de communication ne permettaient pas de transporter des charges importantes. De plus, les octrois à payer aux entrées des villes, au passage d'un pont, augmentaient le coût des cloches. C'était donc les fondeurs qui se déplaçaient. Les principales dynasties de fondeurs (Joris, Perrin, Gaulard, Causard,...) provenaient de villages du Bassigny, dans la Haute-Marne, en Lorraine française."

(in www.lafonderiedetellin.be)
 

"Vers 1806, un incendie ravagea le village de Tellin. En 1821, l'église fut à nouveau brûlée ainsi que les trois quarts des habitations. Elle fut reconstruite en 1829. Une cloche de 806 livres ¾ fut coulée au pied du clocher en 1832 par Charles Causard. Tous les fondeurs étaient unis d'une façon ou d'une autre par des liens familiaux. Charles Causard apprit le métier auprès de son oncle, Joseph Perrin.

 

En Belgique, le système libéral favorise le commerce et supprime les droits et taxes hérités des anciennes structures ; les routes sont plus confortables. Les fondeurs se sédentarisent et les fonderies se multiplient. À Tellin, Charles Causard rencontre Lucienne Slégers qu'il épousera en 1834. En 1832, il décide de construire une fonderie fixe qu'il installe dans un atelier de pièces en fer. Certaines circonstances favorisent l'installation de Charles Causard à Tellin. Des Postes importantes y favorisent les échanges de courrier. De plus, le village compte de nombreuses petites entreprises : une fonderie de fer, des tisserands de toile de chanvre, des briquetiers, des sabotiers, une maréchalerie,... Enfin, on y trouve l'argile, le bois, le charbon de bois, la mine de plomb,...

 

De Charles Causard à Georges II Slégers, de 1832 à 1970, quatre générations de maîtres fondeurs vont se succéder à la tête de l'entreprise familiale. Grâce à sa situation sur la route de la diligence qui reliait la France à l'Allemagne, la fonderie connut un essor économique remarquable, favorisé également par la nécessité de reconstruire le patrimoine religieux détruit lors de la révolution française, et par la multiplication des paroisses et donc des églises suite aux appels du Vatican à marquer le siècle par une présence massive et visible de l'Église.

 

Des milliers de cloches furent coulées dans l'atelier du Val des Cloches. On en retrouve au Canada, en Colombie, en Corée,... La plupart des villages des alentours sonnent les cloches de Tellin."

(in www.lafonderiedetellin.be)

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